Infos pratiques
Difficulté : Facile+
C’est au début de la randonnée que s’effectue le plus grand dénivelé. La montée est donc un peu plus exigeante que sur un sentier facile. Une fois sur les crêtes, un passage nécessite un peu d’attention en descente car il peut s’avérer glissant.
Départ : Village de Boisinges (un petit parking de 4 places se trouve à la sortie). Voir sur Google Maps
Distance et temps : 10.1 km – 2h20
Dénivelé : 550 m positif
Carte IGN : Bonneville Cluses Le Faucigny – 3429 ET
Attention : A ce jour (20.09.19), les deux sites des meulières sont fermés à cause d’un risque de chutes de pierres. Des renseignements peuvent être obtenus auprès du CC4R au +33 4 50 31 46 95. Merci à la personne qui nous a transmis cette information via Facebook.
La rando
Du petit parking, nous commençons par suivre la route départementale pendant environ 200 mètres afin de quitter la localité de Boisinges. A la hauteur du réservoir de Boisinges, un panneau nous indique de tourner à gauche pour rejoindre Sevraz (10 minutes annoncées). Cela nous permet de quitter la route et de la longer sur un petit chemin qui traverse les champs et qui arrive rapidement aux premières maisons du village. Au bout de l’allée des Géraniums, nous avançons à nouveau sur la route départementale.
Dans le village, juste après la boulangerie de Sevraz, nous tournons à gauche et repérons le sentier qui commence par des marches. Au début de celles-ci, nous trouvons un panneau et suivons à présent la direction de « Trin-Trin » (30 minutes annoncées). Le sentier traverse une route et continue tout droit à travers une pelouse. Il finit à nouveau par des marches avant de rejoindre une route. Nous sommes, cette fois, obligés de la suivre (elle effectue un virage à droite) jusqu’à ce que nous trouvions à nouveau des panneaux.
Ici, après environ 1.2 km de marche, nous tournons à gauche pour monter sur le chemin de Trin-Trin. Il est large et monte de manière plutôt soutenue dans la forêt.
A « Trin-Trin » (880 mètres), nous poursuivons notre chemin et suivons, à présent, la direction des « Crêtes-de-Vouan » (20 minutes annoncées). Environ 300 mètres plus loin, un panneau caché par la végétation (altitude 910 m) nous propose de quitter le large chemin pour rejoindre les « Crêtes-de-Vouan » par un sentier « piétons ». Comme nous n’avions pas vu ce sentier sur notre carte, nous préférons rester sur le chemin qui continue tout droit (prévu pour les VTT). Lorsque nous arrivons au lieu-dit « Crêtes-de-Vouan » (955 m), nous constatons que nous aurions pu suivre l’autre sentier car il rejoint le chemin sur lequel nous nous trouvons.
Nous partons maintenant à gauche et suivons l’indication « Meulières à Vachat » (50 minutes annoncées). Nous entrons dans la forêt et à peine 30 mètres plus loin, notre chemin tourne à droite. Il se transforme très vite en petit sentier de forêt. Après avoir avancé un peu à plat, nous faisons une courte montée pour arriver sur une esplanade. La vue se dégage un peu et nous pouvons voir l’arrière des Voirons, le Salève et le Jura dans le fond.
Le sentier continue d’abord à plat en suivant les crêtes. Puis, il s’en suit une brève descente nécessitant un peu d’attention (annoncée dans le niveau de difficulté) qui nous permet de rejoindre le lieu-dit « Les Cinq Chemins » (910 m). Ici, nous continuons à suivre les « Meulières à Vachat ».
Le sentier longe à nouveau les crêtes pendant environ 350 mètres avant de les quitter et de s’enfoncer un peu plus dans la forêt. Environ cent mètres plus loin, nous arrivons à un croisement au lieu-dit « Crête Chauffemérande » (920 m). Nous avons parcouru environ 3.65 km depuis le début de notre randonnée.
Nous partons à gauche, sur un chemin large, dans la direction des « Meulières à Vachat » (30 minutes annoncées). Arrivés au lieu-dit « Cri du Chardieu » (925 m), nous continuons tout droit. Ici, le sentier descend dans la forêt. Environ 230 mètres plus loin, nous arrivons sur la « Place des Danses » (890 m). Nous tournons d’abord à droite puis une vingtaine de mètres plus loin à gauche afin de continuer notre descente dans la forêt en direction des meulières.
Après 5.25 km de marche totale, nous arrivons au lieu-dit « Meulières à Vachat » (730 m). Afin de les voir, il faut quitter le chemin sur lequel nous nous trouvons et avancer une cinquantaine de mètres sur le sentier qui part à gauche. Celui-ci longe ensuite toutes les meulières. Il vaut la peine d’être parcouru dans son intégralité afin de se rendre compte du travail impressionnant qui était réalisé ici par le passé.
Une fois la visite terminée, nous revenons sur nos pas jusqu’au chemin que nous avons quitté et nous continuons à descendre en direction de la « Pierre aux morts » (15 minutes annoncées). Nous la rejoignons après environ 500 mètres et nous tournons à gauche pour suivre la direction de la « Gouille aux morts » (10 minutes annoncées). Nous avançons sur un chemin blanc jusqu’à la gouille qui est couverte de nénuphars et qui se situe sous les meulières où nous nous trouvions auparavant. En cherchant un peu, nous trouvons un petit chemin qui nous permet de descendre au bord de l’eau pour mieux admirer l’endroit.
Nous continuons ensuite à avancer sur le chemin blanc en suivant maintenant la direction des « Meulières de Grande Gueule » (35 minutes annoncées). Après environ 6.9 km de marche totale, nous arrivons au lieu-dit « Ru du premier trou ». Le chemin continue tout droit et nous fait sortir de la forêt. Environ 200 mètres plus loin, nous atteignons le lieu-dit « Ru du trou des fées » (650 m) et nous tournons à gauche dans la direction des « Meulières de Grande Gueule » (30 minutes annoncées).
Le chemin remonte en direction du mont Vouan, d’abord entre les champs puis dans la forêt. Après environ 300 mètres, nous arrivons à un croisement au lieu-dit « Sous Grande-Gueule » (700 m). Le sentier qui part à droite nous permettra, par la suite, de marcher en direction de Boisinges. Mais, d’abord, nous partons à gauche pour monter en direction des meulières. Une soixantaine de mètres plus loin, le sentier pour s’y rendre part à droite. Il monte de manière plus soutenue que ce que nous avons fait jusqu’à présent mais est assez court.
Les « Meulières de Grande Gueule » se concentrent en une seule grande cavité contrairement aux « Meulières à Vachat » qui s’étiraient le long des falaises.
Après une petite pause, nous revenons sur nos pas jusqu’au croisement au lieu-dit « Sous Grande Gueule » et nous partons cette fois en direction de Boisinges (25 minutes annoncées). Le parcours pour aller et revenir aux meulières fait environ 600 mètres de long.
Plus loin, à la séparation au lieu-dit « Vouan », nous suivons le chemin qui part à gauche. Environ 1.2 km plus loin, nous rejoignons une route goudronnée qui descend légèrement jusqu’à la route départementale 200 mètres plus bas. Là, nous tournons à gauche et marchons sur la route de Sevraz pendant environ 200 m jusqu’au petit parking où nous avons laissé la voiture.
Variantes possibles
Pour rejoindre les « Meulières à Vachat », il est également possible de ne pas faire la randonnée par le mont Vouan. Avant d’arriver à Boisinges, sur la route de Vouan, se trouve un parking plus grand que celui où nous avons laissé la voiture. De là, on peut suivre une route qui se transforme en chemin blanc et qui traverse les champs plutôt à plat. En la continuant, il est possible de rejoindre le lieu-dit « Ru du trou des fées ». Ainsi, ensuite, on peut atteindre la « Gouille aux morts », plus loin la « Pierre aux morts » et monter aux meulières. La randonnée est, de cette manière, de niveau facile.
Et si c’était à refaire…
Nous ne remonterions pas aux « Meulières de Grande Gueule ». En effet, nous avons trouvé les « Meulières à Vachat » plus jolies et moins abîmées par des visiteurs peu respectueux (tags, déchets, etc.).
Bonjour,
Peut-on quand même voir les meulières « de loin » sans accéder à l’intérieur ?
Merci.
Bonjour,
Il n’y a pas vraiment de moyen de voir les meulières de loin car les sites sont entourés par de la forêt.
Le topo indique que, si c’était à refaire, il ne referait pas les meulières de grande gueule. Et bien ,je trouve cela dommage, c’st qu’il ne devait pas avoir les explications sur le site, car elles sont très intéressantes. A condition, bien sûr, d’avoir un bon guide, papier ou sur 2 jambes, qui explique le comment du pourquoi. et notamment comment les meulières étaient « expédiées » vers le bas!!!
Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
Il est vrai que lorsque nous écrivons le « Si c’était à refaire », nous donnons un avis personnel sur la randonnée que nous avons réalisée. Il est intéressant de lire que, pour d’autres personnes, passer à côté des meulières de Grande gueule serait dommage. Cela laisse chacun libre de choisir l’itinéraire qu’il souhaite réaliser.